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Le GNL n'est ni propre ni admissible sur le plan éthique.
Il menace notre climat.
Il augmente le risque de violence à l’égard des femmes autochtones. 

L’extraction du gaz risque d’exposer les femmes autochtones
à la violence.

Ducie Howe, une protectrice des eaux et activiste mi’kmaq de la Première Nation Sipekne’katik, a attiré l’attention sur les risques de violences et de harcèlement accrus à l’égard des femmes mi’kmaq si l’installation d’exportation Goldboro-GNL est construite.
 

L’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées a confirmé les liens entre les projets d’extraction de ressources et les flambées de violence à l’encontre des femmes et des filles autochtones. Tout projet qui accroît les risques encourus par les femmes et les filles autochtones est contraire à l’éthique. Si le Canada croit en la réconciliation, il ne peut pas privilégier les profits d’une société gazière au détriment de la sécurité des femmes et des filles autochtones.

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« Je suis de Wolastokuk, la terre non cédée du peuple de la belle et généreuse rivière. Notre patrie et nos cours d'eau sont essentiels pour définir et maintenir notre identité autochtone. Le projet d'exportation de GNL de Repsol menace la sécurité de nos terres et de nos eaux ainsi que nos droits. Si les politiciens canadiens accordent de l'importance à la réconciliation, ils cesseront de faire passer les profits d'une compagnie gazière avant les droits des autochtones. S'ils se soucient un tant soit peu du réchauffement climatique, ils ne peuvent lever les moratoires sur la fracturation dans les provinces de l'Atlantique, obtenus de haute lutte, à un moment où notre climat se précipite vers la catastrophe. »

Wolastoqewi Kci-Sakom spasaqsit possesom/Chief Ron Tremblay
(Wolastoq Grand Chief morningstar burning)

Kahkakuhsuwakutom naka Malsomuwakutom
(Crow & Wolf Clan)Wolastoq Nil naka Nil Wolastoq - Je suis Wolastoq et Wolastoq est en moi.

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Le gaz ne brûle pas « sans résidu » et n’est pas sans danger pour le climat.

Selon le rapport Net Zero by 2050 de l’Agence internationale de l’énergie, si l’on veut avoir la chance de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C, aucun nouveau projet gazier ne peut être lancé.
 

Comme le démontre également cette étude d’économistes et d’universitaires allemands : le gaz naturel est un combustible fossile dont les répercussions sur le climat sont largement sous-estimées. Il ne s’agit pas d’une technologie de transition.
 

Le problème des fuites de méthane des pipelines est bien connu et très dommageable pour le climat, avec une capacité de réchauffement plus de 80 fois supérieure à celle du dioxyde de carbone. De plus, une récente étude a révélé que le méthane est quatre fois plus sensible au réchauffement climatique qu’on ne le pensait.
 

Deux projets d’installations d’exportation de GNL sur la côte Est – le projet Saint-John-GNL de Repsol S.A. au Nouveau-Brunswick et le projet Goldboro-GNL de Pieridae Energy en Nouvelle-Écosse – nécessiteraient le transport de gaz dans des pipelines d’un bout à l’autre du Canada, de l’Alberta à la côte Est.
 

Une version antérieure du projet Goldboro de Pieridae Energy aurait généré une pollution par le carbone de 3,7 mégatonnes par année, l’équivalent de la combustion de plus de 4 milliards de livres de charbon. La Nouvelle-Écosse aurait alors dépassé d’un tiers sa limite d’émission de carbone. Selon les estimations, même le projet de Repsol pourrait générer au moins 1,2 mégatonne de pollution par le carbone chaque année, l’équivalent de la combustion de 1,8 milliard de livres de charbon. Il serait alors pratiquement impossible pour le Nouveau-Brunswick d’atteindre son objectif climatique. Par ailleurs, ces données n’incluent pas les émissions de carbone générées par la combustion du gaz, qui représente la majorité des émissions liées au gaz.

L’industrie gazière aime beaucoup parler de captage et de stockage du carbone (CSC).
 

Cependant, le CSC ne fait rien pour empêcher les émissions produites lors de l’extraction, du transport et de la combustion du gaz – qui représentent la majorité des émissions liées au gaz. Selon la conclusion d’un rapport du Global Energy Monitor : « Bien souvent, les projets de CSC de l’industrie gazière dans les terminaux d’exportation de GNL ne tiennent pas debout et ne sont rien d’autre que du verdissage d’image. »
 

Le CSC coûte très cher et n’a pas fait ses preuves. L’usine Quest de Shell, qui a bénéficié de subventions initiales de 745 millions $ du gouvernement albertain et de 150 millions $ du gouvernement fédéral, émet plus de carbone qu’elle n’en capte.

Le gaz extrait par fracturation présente des risques énormes pour notre environnement.

Au Canada, le gaz est extrait soit par fracturation soit par forage en mer, deux méthodes qui risquent de porter atteinte à l’environnement et à notre climat.
 

Le projet Goldboro de Pieridae Energy procéderait sans doute par fracturation. Le gaz extrait par cette méthode est associé à des risques sanitaires et à des risques de contamination de l’eau et des sols, de pollution de l’air, d’émissions de carbone et de violations des droits humains. (Pour en savoir plus sur le risque de violations des droits humains, voir ce rapport.)
 

Le forage extracôtier libère une pollution toxique dans l’eau et dans l’air, ce qui a un impact sur les humains et la faune. Les mammifères marins au large de la côte Est du Canada déjà menacés d’extinction, comme la baleine noire de l’Atlantique Nord, le seraient encore plus.

L’exportation de GNL donnerait lieu à une augmentation du trafic de superpétroliers dans des eaux sensibles de l’Atlantique. L’augmentation du trafic risque de nuire à l’habitat des baleines et plus globalement à la vie marine.

L'augmentation des risques de trafic affecte l'habitat des baleines et d'autres espèces marines. 

Les collisions entre les grands navires et les baleines constituent déjà un problème majeur. Des baleines noires de l’Atlantique Nord, menacées d’extinction, ont été retrouvées mortes ou blessées des suites de collisions avec des pétroliers. Les collisions avec les navires constituent l’une des principales causes de blessures et de décès des baleines noires de l’Atlantique Nord.
 

Le trafic des pétroliers génère un niveau sonore important. Des études ont démontré que le bruit des pétroliers augmente le taux d’hormones de stress des baleines noires de l’Atlantique Nord, ce qui peut les pousser à quitter leur habitat.


Le trafic de pétroliers et les installations d’exportation côtières perturbent également les pêcheries locales, limitant les endroits et le moment où les pêcheur·se·s peuvent travailler. L’intensification du trafic de pétroliers accroît les répercussions négatives sur les pêcheries locales, lesquelles sont essentielles aux économies du Canada atlantique.

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